mardi 1 avril 2008

L'optimisme, c'est...

C'est parti de Tilu, si j'ai bien compris, qui a tagué Seb, qui a tagué Ondine, qui a tagué tidoits, qui m'a tagué.
Il faut recopier le début du texte: "L'optimisme, c'est..." en ajoutant trois nouvelles fins de phrases (inventées ou trouvées).
Recopier les règles.
Désigner 5 volontaires pour prendre la suite et les prévenir sur leur blog.

Pour ma part, je dirais que l'optimisme c'est, avant tout, une chose à définir.
Est_ce toujours croire, quelle que soit la situation, que tout peut toujours s'arranger?
Dans ce cas l'optimisme est à mes yeux une belle niaiserie car il y a des situations dans lesquelles rien ne s'arrange jamais.
L'amputé peut toujours espérer que sa jambe repousse un jour, c'est effectivement très optimiste mais totalement absurde.
Le veuf peut espérer rejoindre son épouse dans une vie future: optimiste là aussi mais le monsieur en question me semble avoir perdu toute notion de réalité, car la vie présente est là et reste à vivre.
Je pourrais continuer longtemps comme ça, en citant des exemples fictifs ou réels dans lesquels nous pouvons voir que l'optimisme, parfois, peut être vain.

L'amputé qui se lamente sans cesse et se brime, s'aliène, cesse de vivre sa vie car il a perdu un membre est en ce cas pessimiste. Le veuf qui ne se remet jamais de la perte et ne trouve pas la volonté de continuer ne l'est pas moins.

Au contraire, est optimiste l'amputé qui continue de se battre pour apprendre à vivre avec son handicap. Le veuf de continuer à voir dans la vie de chaque jour tous les côté positifs de cette dernière: il a la chance, lui, d'avoir survécu, d'être en bonne santé et de pouvoir continuer à vivre sa vie, pour l'épouse disparue si ce n'est pour lui.
En ce cas l'optimisme est un moteur qui pousse à agir. Léon Daudet a dit à ce sujet: "Autant l'optimisme béat, c'est à dire inactif, est une sottise, autant l'optimisme, compagnon de l'effort, est légitime".

Parfois, pour être optimiste, il est nécessaire de penser à soi. Rien qu'à soi. Ce qui m'emmène à rejoindre la pensée de Marc Aurèle, déjà connue car récitée lors des séances des alcooliques anonymes: "Seigneur donne moi la force de changer ce qui peut l'être, d'accepter ce qui ne peut pas l'être et la sagesse nécessaire pour pouvoir faire la différence".

L'optimisme au fond c'est peut être tout simplement être là et donner le meilleur de soi_même, chacun à sa façon, afin de construire ensemble un monde meilleur.

En ce qui me concerne l'optimisme c'est ce que je perds les jours où je suis trop fatigué, que la vie me semble grise et que je retrouve les jours où mon esprit est serein et que j'apprécie toute chose à sa juste valeur: un coucher de soleil, le sourire d'un enfant, l'amour qui se partage et croît sans cesse.
L'optimisme c'est regarder celle que j'aime, me sentir bien et apaisé en sa présence.

L'optimisme c'est encore ce qui m'entraîne, me pousse à chercher à devenir meilleur et à faire un peu de bien autour de moi, à mon échelle, dans la mesure du possible, pour combattre la misère de ce monde.

Et vous, qu'en pensez-vous?

En attendant d'avoir votre avis, je m'en vais voler vers des rêves parfumés et vous souhaite une bonne nuit... Voire une belle journée.

3 commentaires:

Anonyme a dit…

kikou.
L'optimisme, c'est surtout de regarder passer le train de la mort et d'attendre le suivant, en espérant qu'il soit en retard :)
Bonne analyse, en tout cas. Personelle.
Bisous optimistes.

Hypnos a dit…

Merci Tidoigts :)
Cette histoire de train est bien trouvée!
Et si on oubliait carrément de le prendre???

Anonyme a dit…

Hihi. Il va falloir que je te morde si tu veux devenir immortel. C'est toi qui l'auras voulu...chic :)