dimanche 14 décembre 2008

Les oiseaux dansent...

A Etretat, les oiseaux dansent...
Ils battent le sol avec leurs pattes pour imiter le bruit de la pluie qui tombe afin de faire sortir le petit peuple du sol...
Festin assuré!

mercredi 26 novembre 2008

Telethon 2008


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jeudi 20 novembre 2008

Etretat

Le week end dernier, je suis allé en Normandie. Je me suis promené en bord de mer, à Etretat.
Un bon bol d’air frais, loin des couloirs du métro, ça fait du bien de temps en temps !
J’ai pris quelques photos, du paysage, d’oiseaux de mer, de cailloux… Et j’ai pensé à Saint John Perse aussi, puis à Guillevic, évidemment !
C’était beau, j ‘en suis revenu avec de belles images plein la tête, je voulais en partager certaines.











Tout content, j’ai même pu assister à une chorale de galets ;o)

mercredi 19 novembre 2008

Exclusif

En exclu pour le Petit Page...



Et pour la belle Prunelle...



Ce soir White se dévoile sous toutes les coutures...





Mais cependant une erreur semble s'être glissée dans cette page: laquelle?

lundi 3 novembre 2008

Anatomie Bousculaire

Mon message du jour sera court...

Juste quelques lignes pour vous présenter, si vous ne les connaissez pas déjà, trois filles qui proposent un rock musclé et sombre, le groupe Anatomie Bousculaire dont nous attendons avec impatience le premier album.

Personnellement, je les aime vraiment beaucoup beaucoup

Pour plus de détails, n'hésitez pas à visiter leur site...



samedi 1 novembre 2008

Incroyables Cétacés

À la demande d’Audrey de la Cité de la peur, de la joie, des enfants perdus… Ou quelque chose dans le genre, je me décide à vous faire partager une de mes visites diurnes (quoique…) au jardin des plantes, Grande galerie de l’évolution, 36 rue Geoffroy Saint Hilaire, Paris Vème.
Je vous précise que l’exposition est encore en cours et ce jusqu’au 25 mai 2009 dernier carat.

Audrey m’a demandé plusieurs fois de lui dire quelles sont les différentes catégories de baleines et quelle était la différence entre elles.
J’en oublie toujours une, quoi qu’il arrive.
Il faut dire que la chose et bien complexe et que chaque catégorie implique une façon différente de se nourrir.
Ainsi trouvons nous des baleines dites « Aspireuses » des « Ecrémeuses » et des « Engouffreuses ». Je vous propose de découvrir ces différentes catégories au moyen de panneaux explicatifs photographiés sur le site d’exposition.











L’exposition tourne autour des grands cétacés de la planète, ceux que l’on peut encore rencontrer et ceux malheureusement aujourd’hui disparus, comme le dauphin de rivière.
Très impliquée dans la protection de l’environnement elle attire l’attention sur l’économie d’énergie, le recyclage et autre développement durable.
À faire entre adulte ou en famille, elle participe à l’éducation des bambins et à la prise de conscience des plus grands.


samedi 18 octobre 2008

Hier soir à l'Alhambra...

Hier soir, je suis allé voir Daniel Darc à l'Alhambra.
Super moment, Daniel Darc était très émouvant et il a interprété un grand nombre de ses plus belles chansons.
En première partie de Daniel, le groupe Tanger qui a interprété un duo avec Nina Morato, présente pour l'occasion.
Ce fut un vrai coup de coeur pour moi, le groupe est vraiment très bon et cette chanson m'a beaucoup plue.
Je vous propose de la découvrir, pour ceux qui ne la connaissent pas.

vendredi 12 septembre 2008

La Rodenbach est élaborée à partir de plusieurs variétés de malts issus d'orges d'hiver et de printemps. Bière de fermentation haute, la Rodenbach est issue de mélanges de bières jeunes et vieilles… Mais je vois que je m’égare dans la famille Rodenbach, c’était à prévoir !
Je recommence donc, puisque je voulais parler du petit-neveu du fondateur de la brasserie et non l’inverse :



Georges Rodenbach, poète symboliste belge, est né à Tournai le 16 juillet 1855 et il est mort à Paris le 25 décembre 1898. Nous pouvons d’ailleurs voir sa tombe dans le cimetière du Père-Lachaise, dans le XXe arrondissement. : œuvre magnifique et poignante ou le poète tente de s’échapper de la tombe (j’aurais bien aimé mais non, la photo n’est pas de moi).



Georges Rodenbach, dont le grand père était le vénérable de l’unique loge brugeoise, passe son enfance à Gand et fait de brillantes études de droit à l’Université de Gand avant de s’installer à Bruxelles ou il devient le collaborateur d’un avocat renommé.
Il publie un premier recueil de poèmes en 1877 et commence à fréquenter Paris dès 1878. Il y rencontre François Coppée, Maurice Barrès et bien d’autres avec lesquels il se lie d’amitié.
Il abandonne définitivement le barreau en 1881 pour se consacrer exclusivement à la littérature.

En 1888, il s’installe à Paris et Bruges la morte chef d’oeuvre de la littérature symboliste, est publié sous forme de feuilleton dans les colonnes du figaro.
L’œuvre instaure comme personnage principal la ville de Bruges elle-même et participe à la renommée de la Venise du Nord.
Son ami, le peintre symboliste Fernand Khnopff, illustre l’œuvre.

Georges Rodenbach se lie aux plus grands de la littérature et des Arts, il est ami de Mallarmé, Daudet, Rodin et Marcel Proust lui voue une grande admiration.
Poète et journaliste, il collabore avec le figaro dans lequel il publie Agonies de villes, consacré à Bruges, Gand et Saint Malo.
Fasciné par Bruges, il publie, en 1897 un second livre dont l’action se passe dans la ville d’Art, Le Carillonneur.

Il meurt à l’âge de 43 ans, le jour de Noël.

Bruges la morte, libre de droits, est téléchargeable en intégralité et gratuitement sur le site des Editions du Boucher : http://www.leboucher.com/

dimanche 7 septembre 2008

Un jour Rodenbach viendra...

J’avais promis dans un article précédent de vous parler de Rodenbach (Georges, pas la bière, quoique la bière ne soit pas mal non plus…). Le Petit Page est entre temps passé par là et honte à moi, il n’a rien eu de nouveau à se mettre sous la dent !
Je ne sais pas si le Petit Page aime la littérature belge symboliste, mais je vais tâcher de réparer mes grossières erreurs pour lui et d’autres éventuels visiteurs égarés en préparant dès aujourd’hui un futur article sur Georges Rodenbach…
Vraiment, je suis confus… Shame on me !

mercredi 23 juillet 2008

Ada Negri ou Les tristesses de Morphee

Aujourd'hui, c'est un auteur italien peu connu que je souhaiterais vous faire découvrir.
En fouinant dans mes archives, j'ai retrouvé un texte d'Ada Negri que je trouve magnifique.

ANNIVERSAIRE

Ne m'appelez pas, ne me dites rien,
N'essayez pas de me sourire.
Aujourd'hui je suis comme un bête sauvage
Qui s'est terrée pour mourir.

Fermez la lumière et éteignez le feu
Afin que la pièce soit comme une tombe
Laissez-moi me blottir dans un coin,
La tête enfoncée dans les genoux.

Laissez le temps passer en silence,
Laissez les vagues de l'anxiété
Me recouvrir et me noyer.
Je ne veux rien que perdre conscience.

Et pourtant cela m'est refusé.
Ce visage, ce sourire
Sont toujours là, devant moi;
Jour et nuit la mémoire me suit
Comme fixée dans ma chair.
Peut-être ne mourrai-je jamais
Et serai-je condamnée pour l'éternité
A veiller le chaos de ma propre vie
En pleurant les yeux grands ouverts.

Il est malheureusement difficile de trouver des textes d'Ada Negri, mis à part un recueil publié par L'Harmattan, Les Solitaires.
"Cette traduction donne accès à la prose méconnue de cette artiste combative, petite ouvrière arrachée à la misère et à l'inculture par son talent de résistance, et que Stefan Zweig avait déjà souhaité populariser. Intéressé par l'écriture des femmes autour de 1900, Claude Jamain a choisi ce recueil de nouvelles à cause de l'image de l'Italie du nord, de la Lombardie, de la plaine, de ce cadre naturel qui fonde une origine, façonne un monde imaginaire."

vendredi 25 avril 2008

Le doux chant de Nelligan





C’est en 1879 que naît Emile Nelligan, le 24 décembre, aîné d’une famille de trois enfants.
Plutôt mauvais élève, rêveur qui ne s’intéresse qu’à la poésie, il abandonne définitivement ses études en 1897, à l’âge de dix-huit ans.

Il s’intéresse dès lors à la poésie, uniquement à la poésie, ce qui n’est pas sans déplaire à son père. Il découvre les romantiques et commence à écrire. Son premier poème, « Rêve fantasque » est édité dans la presse le 13 juin 1896, sous le pseudonyme d’Emile Kovar. Dix-huit autres textes seront également édités dans les trois mois qui suivront. Cinq sonnets sont ensuite édités par Le Monde Illustré.

En 1897, il est élu membre de l’Ecole Littéraire de Montréal, mais dépressif, replié sur lui-même, sa carrière tourne vite court…




Le 9 Août 1899, en pleine dépression, il est conduit à l’asile psychiatrique. Il n’en sortira jamais et meurt, le 18 novembre 1941, à l’âge de soixante et un an.






Je vous propose de découvrir quelques textes, merveilleux poèmes, nostalgiques, emplis d’un romantisme exacerbé et d’une douce musique couleur fado et qui rappellent souvent le spleen Baudelairien.


VIOLON D'ADIEU

Vous jouiez Mendelssohn ce soir-là ; les flammèches
Valsaient dans l'âtre clair, cependant qu'au salon
Un abat-jour mêlait en ondulement long
Ses rêves de lumière au châtain de vos mèches.

Et tristes, comme un bruit frissonnant de fleurs sèches
Éparses dans le vent vespéral du vallon,
Les notes sanglotaient sur votre violon
Et chaque coup d'archet trouait mon coeur de brèches.

Or, devant qu'il se fût fait tard, je vous quittai,
Mais jusqu'à l'aube errant, seul, morose, attristé,
Contant ma jeune peine au lunaire mystère,

Je sentais remonter comme d'amers parfums
Ces musiques d'adieu qui scellaient sous la terre
Et mon rêve d'amour et mes espoirs défunts.


VIEUX PIANO

L'âme ne frémit plus chez ce vieil instrument ;
Son couvercle baissé lui donne un aspect sombre ;
Relégué du salon, il sommeille dans l'ombre
Ce misanthrope aigri de son isolement.

Je me souviens encor des nocturnes sans nombre
Que me jouait ma mère, et je songe, en pleurant,
À ces soirs d'autrefois - passés dans la pénombre,
Quand Liszt se disait triste et Beethoven mourant.

Ô vieux piano d'ébène, image de ma vie,
Comme toi du bonheur ma pauvre âme est ravie,
Il te manque une artiste, il me faut L'Idéal ;

Et pourtant là tu dors, ma seule joie au monde,
Qui donc fera renaître, ô détresse profonde,
De ton clavier funèbre un concert triomphal ?


LE VENT, LE VENT TRISTE DE L'AUTOMNE !

Avec le cri qui sort d'une gorge d'enfant,
Le vent de par les bois, funèbre et triomphant,
Le vent va, le vent court dans l'écorce qu'il fend
Mêlant son bruit lointain au bruit d'un olifant.

Puis voici qu'il s'apaise, endormant ses furies
Comme au temps où jouant dans les nuits attendries ;
Son violon berçait nos roses rêveries
Choses qui parfumiez les ramures fleuries !

Comme lui, comme lui qui fatal s'élevant
Et gronde et rage et qui se tait aussi souvent,
Ô femme, ton amour est parallèle au Vent :

Avant de nous entrer dans l'âme, il nous effleure ;
Une fois pénétré pour nous briser, vient l'heure
Où sur l'épars débris de nos coeurs d'hommes, il pleure !


TRISTESSE BLANCHE

Et nos coeurs sont profonds et vides comme un gouffre,
Ma chère, allons-nous en, tu souffres et je souffre.

Fuyons vers le castel de nos Idéals blancs
Oui, fuyons la Matière aux yeux ensorcelants.

Aux plages de Thulé, vers l'île des Mensonges,
Sur la nef des vingt ans fuyons comme des songes.

Il est un pays d'or plein de lieds et d'oiseaux,
Nous dormirons tous deux aux frais lits des roseaux.

Nous nous reposerons des intimes désastres,
Dans des rythmes de flûte, à la valse des astres.

Fuyons vers le château de nos Idéals blancs,
Oh ! fuyons la Matière aux yeux ensorcelants.

Veux-tu mourir, dis-moi ? Tu souffres et je souffre,
Et nos coeurs sont profonds et vides comme un gouffre.


TÉNÈBRES

La tristesse a jeté sur mon coeur ses longs voiles
Et les croassements de ses corbeaux latents ;
Et je rêve toujours au vaisseau des vingt ans,
Depuis qu'il a sombré dans la mer des Étoiles.

Oh ! quand pourrais-je encor comme des crucifix
Étreindre entre mes doigts les chères paix anciennes,
Dont je n'entends jamais les voix musiciennes
Monter dans tout le trouble où je geins, où je vis ?

Et je voudrais rêver longuement, l'âme entière,
Sous les cyprès de mort, au coin du cimetière
Où gît ma belle enfance au glacial tombeau.

Mais je ne pourrai plus ; je sens des bras funèbres
M'asservir au Réel, dont le fumeux flambeau
Embrase au fond des Nuits mes bizarres Ténèbres !


LE TALISMAN

Pour la lutte qui s'ouvre au seuil des mauvais jours
Ma mère m'a fait don d'un petit portrait d'elle,
Un gage auquel je suis resté depuis fidèle
Et qu'à mon cou suspend un cordon de velours.

" Sur l'autel de ton coeur (puisque la mort m'appelle)
Enfant, je veillerai, m'a-t-elle dit, toujours.
Que ceci chasse au loin les funestes amours,
Comme un lampion d'or, gardien d'une chapelle. "

Ah ! sois tranquille en les ténèbres du cercueil !
Ce talisman sacré de ma jeunesse en deuil
Préservera ton fils des bras de la Luxure,

Tant j'aurais peur de voir un jour, sur ton portrait,
Couler de tes yeux doux les pleurs d'une blessure,
Mère ! dont je mourrais, plein d'éternel regret.


À GEORGES RODENBACH

Blanc, blanc, tout blanc, ô Cygne ouvrant tes ailes pâles,
Tu prends l'essor devers l'Éden te réclamant,
Du sein des brouillards gris de ton pays flamand
Et des mortes cités, dont tu pleuras les râles.

Bruges, où vont là-bas ces veuves aux noirs châles ?
Par tes cloches soit dit ton deuil au firmament !
Le long de tes canaux mélancoliquement
Les glas volent, corbeaux d'airain dans l'air sans hâles.

Et cependant l'Azur rayonne vers le Nord
Et c'est comme on dirait une lumière d'or,
Ô Flandre, éblouissant tes funèbres prunelles.

Béguines qui priez aux offices du soir,
Contemplez par les yeux levés de l'Ostensoir
Le Mystique, l'Élu des aubes éternelles !


mardi 1 avril 2008

L'optimisme, c'est...

C'est parti de Tilu, si j'ai bien compris, qui a tagué Seb, qui a tagué Ondine, qui a tagué tidoits, qui m'a tagué.
Il faut recopier le début du texte: "L'optimisme, c'est..." en ajoutant trois nouvelles fins de phrases (inventées ou trouvées).
Recopier les règles.
Désigner 5 volontaires pour prendre la suite et les prévenir sur leur blog.

Pour ma part, je dirais que l'optimisme c'est, avant tout, une chose à définir.
Est_ce toujours croire, quelle que soit la situation, que tout peut toujours s'arranger?
Dans ce cas l'optimisme est à mes yeux une belle niaiserie car il y a des situations dans lesquelles rien ne s'arrange jamais.
L'amputé peut toujours espérer que sa jambe repousse un jour, c'est effectivement très optimiste mais totalement absurde.
Le veuf peut espérer rejoindre son épouse dans une vie future: optimiste là aussi mais le monsieur en question me semble avoir perdu toute notion de réalité, car la vie présente est là et reste à vivre.
Je pourrais continuer longtemps comme ça, en citant des exemples fictifs ou réels dans lesquels nous pouvons voir que l'optimisme, parfois, peut être vain.

L'amputé qui se lamente sans cesse et se brime, s'aliène, cesse de vivre sa vie car il a perdu un membre est en ce cas pessimiste. Le veuf qui ne se remet jamais de la perte et ne trouve pas la volonté de continuer ne l'est pas moins.

Au contraire, est optimiste l'amputé qui continue de se battre pour apprendre à vivre avec son handicap. Le veuf de continuer à voir dans la vie de chaque jour tous les côté positifs de cette dernière: il a la chance, lui, d'avoir survécu, d'être en bonne santé et de pouvoir continuer à vivre sa vie, pour l'épouse disparue si ce n'est pour lui.
En ce cas l'optimisme est un moteur qui pousse à agir. Léon Daudet a dit à ce sujet: "Autant l'optimisme béat, c'est à dire inactif, est une sottise, autant l'optimisme, compagnon de l'effort, est légitime".

Parfois, pour être optimiste, il est nécessaire de penser à soi. Rien qu'à soi. Ce qui m'emmène à rejoindre la pensée de Marc Aurèle, déjà connue car récitée lors des séances des alcooliques anonymes: "Seigneur donne moi la force de changer ce qui peut l'être, d'accepter ce qui ne peut pas l'être et la sagesse nécessaire pour pouvoir faire la différence".

L'optimisme au fond c'est peut être tout simplement être là et donner le meilleur de soi_même, chacun à sa façon, afin de construire ensemble un monde meilleur.

En ce qui me concerne l'optimisme c'est ce que je perds les jours où je suis trop fatigué, que la vie me semble grise et que je retrouve les jours où mon esprit est serein et que j'apprécie toute chose à sa juste valeur: un coucher de soleil, le sourire d'un enfant, l'amour qui se partage et croît sans cesse.
L'optimisme c'est regarder celle que j'aime, me sentir bien et apaisé en sa présence.

L'optimisme c'est encore ce qui m'entraîne, me pousse à chercher à devenir meilleur et à faire un peu de bien autour de moi, à mon échelle, dans la mesure du possible, pour combattre la misère de ce monde.

Et vous, qu'en pensez-vous?

En attendant d'avoir votre avis, je m'en vais voler vers des rêves parfumés et vous souhaite une bonne nuit... Voire une belle journée.

mercredi 19 mars 2008

The Be good Tanyas



The be good Tanyas est un groupe canadien composé de trois filles qui s’accompagnent de guitares et banjo.
Elles jouent une folk légère et entraînante, les voix sont belles et justes et tout ceci est bien agréable.

Je les ai découvertes il y a peu de temps et j’ai particulièrement apprécié leur reprise de « when doves cry » de Prince, déjà reprise par Patti Smith il y a déjà quelques années.
Elles ont une page myspace (officielle ?) et on peut les trouver également sur youtube.
Je vous laisse les découvrir dans cette petite sélection.

The Littlest Birds



Don’t you fall



When doves cry




La version de Prince…




… celle de Patti Smith

dimanche 9 mars 2008

Sigur Ros

Sur la page de Tidoigts, j'ai découvert un groupe qui s'appelle Sigur Ros.
Je ne suis pas particulièrement sensible à leur création dans l'ensemble, n'aimant pas particulièrement ce type de voix masculine.
J'ai pourtant aimé ce titre et puis surtout ce clip que j'ai trouvé très poétique et qui illustre la chanson "Svefn-g-englar", calembour Islandais qui signifie "sleepwalkers" ou "Le sommeil des anges".
J'aime Sigur Ros pour ses clips, sa musique, mais le chant m'ennuie un peu... Dommage :(

Je voulais vous faire partager cette découverte.
Merci encore à Tidoigts ;)


samedi 23 février 2008

Elle s'appelle Sabine


Août 1993 :

J’accompagne pendant trois semaines un groupe de 77 participants, adultes et adolescents, en camp de vacances. Nous sommes une petite vingtaine à encadrer le séjour : direction, personnel de service et animateurs, dont je fais partie.
Le groupe avec lequel nous partons en Bourgogne présente une particularité :
Tous sont issus de l’univers psychiatrique et souffrent de différentes maladies mentales, congénitales ou autre. Handicap psycho moteur, hyperactivité, trisomie, retard léger ou lourd, angoisses diverses, phobies, épilepsie, schizophrénie et autisme, troubles du comportement divers pouvant se cumuler entre eux.
Durant ces trois semaines, je vais apprendre l’humanité.

Notre microsociété, isolée en pleine campagne, va connaître des moments de joie et de découragement suivant les jours. Moi j’apprends, du haut de mes vingt ans, « l’amour du prochain » (sans aucune allusion biblique) et donne un peu de soleil, comme je le peux, à ces jeunes en difficulté dont la plupart ne quittent le foyer parental, l’hôpital psychiatrique, ou l’institut spécialisé que durant ces trois semaines d’été.

Certains se protègent de leurs bras, recroquevillés sur eux-mêmes, dès que l’on s’approche d’eux. D’autres élèvent la voix, prononcent des grossièretés voire se montrent menaçants…. Mais tous, en définitive, ne sont que les victimes d’une société en mal de structures adaptées à leur handicap.

Février 2008 :

Mon amie et moi allons voir le film de Sandrine Bonnaire, « Elle s’appelle Sabine ».
Nous ne savons que peu de choses sur cette œuvre, sinon qu’elle parle de Sabine, sa sœur et que cette dernière souffre d’un syndrome psycho infantile à tendance autiste.
Nous allons être à la fois surpris puis bouleversé par « Sabine » (l’oeuvre) et Sabine (le personnage) dont il est question tout au long de ce film.
Ce dernier est tourné à la façon d’un reportage et nous comprenons vite que c’est Sandrine qui est derrière la caméra.

Sans voyeurisme, sans apitoiement, elle filme au jour le jour dans le centre d’accueil qu’elle a créé en Charente, le quotidien de cette sœur si proche et pourtant si lointaine qui est sa cadette d’un an. Une voix-off (la sienne) intervient parfois pour donner quelques éléments de repérage dans le temps, raconter une anecdote, nous expliquer Sabine « avant », de sa naissance à 1998, année ou tout bascule.
Avant cette date, Sabine est une jeune fille particulière, différente, mais s’il la met en marge, son handicap ne l’empêche pas de vivre en société et d’y évoluer.
Elle ne vit pas loin de Paris, elle prends sans accompagnement RER et bus pour s’y rendre et rejoindre ses sœurs. Sabine a également une mobylette qu’elle conduit seule.
Elle pratique le piano, a l’esprit vif et curieux et rêve de l’Amérique…

Puis un jour survient le drame qui bouleverse son existence : deuil, déménagement… Sabine subit un choc émotionnel ainsi qu’un déracinement d’où découle un isolement, ses sœurs étant à présent trop loin pour envisager des visites quotidiennes. Elle devient violente, dangereuse pour elle-même et son entourage et après plusieurs tentatives aménagées de maintien à domicile, l’internement devient nécessaire.

Sandrine filme sa sœur qui vit dans une petite structure avec trois autres pensionnaires et une équipe d’encadrement. Le reportage nous montre le déroulement du quotidien, les activités, les repas, les sorties de groupe, les rires et les larmes. Il soulève les questions essentielles, les attentes que peuvent avoir les familles, met en avant l’impuissance que ces dernières peuvent ressentir face à un manque de repère devant cette maladie difficile à traiter et dont on ne sait pas quelle sera l’évolution. Il souligne le fait que nous manquons singulièrement de structures pour prendre en charge les personnes concernées. Une maman parle de son sentiment de culpabilité et de son inquiétude sur l’avenir lointain de son fils, lorsqu’elle ne sera plus là pour veiller sur lui.

dimanche 17 février 2008

Les Nuits de Morphee, une présentation

Je vous propose de venir à la rencontre, au fil du temps, de mes découvertes, coups de coeur, glanés au fil nuits, de lien en lien, de livre en livre, lorsque je ne dors pas et veille en silence sur vos rêves.
Car Morphee veille toujours en silence et se nourrit des reves de chacun, de leurs univers de leurs créations.
En attendant un premier post je vous souhaite de passer de douces nuits... dans mes bras ou sur ma page.