Je recommence donc, puisque je voulais parler du petit-neveu du fondateur de la brasserie et non l’inverse :

Georges Rodenbach, poète symboliste belge, est né à Tournai le 16 juillet 1855 et il est mort à Paris le 25 décembre 1898. Nous pouvons d’ailleurs voir sa tombe dans le cimetière du Père-Lachaise, dans le XXe arrondissement. : œuvre magnifique et poignante ou le poète tente de s’échapper de la tombe (j’aurais bien aimé mais non, la photo n’est pas de moi).

Georges Rodenbach, dont le grand père était le vénérable de l’unique loge brugeoise, passe son enfance à Gand et fait de brillantes études de droit à l’Université de Gand avant de s’installer à Bruxelles ou il devient le collaborateur d’un avocat renommé.
Il publie un premier recueil de poèmes en 1877 et commence à fréquenter Paris dès 1878. Il y rencontre François Coppée, Maurice Barrès et bien d’autres avec lesquels il se lie d’amitié.
Il abandonne définitivement le barreau en 1881 pour se consacrer exclusivement à la littérature.
En 1888, il s’installe à Paris et Bruges la morte chef d’oeuvre de la littérature symboliste, est publié sous forme de feuilleton dans les colonnes du figaro.
L’œuvre instaure comme personnage principal la ville de Bruges elle-même et participe à la renommée de la Venise du Nord.
Son ami, le peintre symboliste Fernand Khnopff, illustre l’œuvre.
Georges Rodenbach se lie aux plus grands de la littérature et des Arts, il est ami de Mallarmé, Daudet, Rodin et Marcel Proust lui voue une grande admiration.
Poète et journaliste, il collabore avec le figaro dans lequel il publie Agonies de villes, consacré à Bruges, Gand et Saint Malo.
Fasciné par Bruges, il publie, en 1897 un second livre dont l’action se passe dans la ville d’Art, Le Carillonneur.
Il meurt à l’âge de 43 ans, le jour de Noël.
Bruges la morte, libre de droits, est téléchargeable en intégralité et gratuitement sur le site des Editions du Boucher : http://www.leboucher.com/